Zemba Luzamba was born in 1973 in the Democratic Republic of Congo.

Titre: The Bachelor

Après avoir étudié l’art dans sa ville natale de Lubumbashi, puis des études à Lusaka,  Zemba est devenu un chroniqueur de ses expériences en tant qu’Africain migrant dans un pays avec une relation ambivalente et souvent violente avec son continent.

Les compétences techniques de Zemba, associées à son récit intime sur la vie des migrants transnationaux, donnent à ses peintures essentiellement narratives un aperçu unique des scènes vivantes de la vie quotidienne. Les photographies et les croquis réalisés au fil des ans inspirent de nombreuses images de Zemba, mais ne font souvent pas référence à des personnes réelles. Zemba intrigue avec sa composition; il place ses sujets, partiellement et temporairement. Avons-nous affaire à la mémoire, à l’observation ou à l’imagination? Ces scènes sont-elles observées dans le nouvel Afrique du Sud ou dans l’ancien Congo?

Bien qu’il connaisse évidemment ses sujets, leur manque de spécificité introduit un certain degré d’altérité à ses images. Avec un euphémisme caractéristique, Zemba est un réaliste contemporain qui donne la vie comme un récit de sujets ordinaires tout en s’arrêtant au compte-rendu. Parfois, il plane sur les frontières de la satire, laissant le spectateur se demander quoi faire de ses ombres. Celles-ci apparaissent comme des moyens formels innocents suggérant une profondeur picturale ou une illusion provocante pour imiter les modes de vie coloniaux des élites postcoloniales. De même, il y a les choix vestimentaires de ses sujets qui sont presque toujours vêtus de vêtements occidentaux formels. Est-ce pure observation, aspiration ou critique?

 

 

Intrigué  par ce que les gens montrent à la surface, Zemba Luzamba joue avec les images et les idées, ce qu’il voit et ce qui se passe réellement, en combinant tout cela avec de la peinture à l’huile sur la surface de ses toiles.
Il y a un peu de politique dans mon travail, mais je joue avec cela, donc ce n’est pas trop grave. Si vous regardez mes peintures, vous verrez que j’ai joué avec élégance et style de vie, avec quelques références à la politique et au commentaire social. Au Congo, certains des gars, connus sous le nom de Sapeurs, prétendent être plus riches qu’ils ne le sont en suivant une culture de l’élégance dans leur façon de s’habiller. Il s’agit d’une gestion d’image personnelle superficielle, mais aussi d’une expression ambitieuse. Dans la société congolaise, il y a certaines choses dont nous n’avons jamais parlé – de gros problèmes conservés sous une façade de surface. Je me suis donc lancé dans cette voie, et la seule idée de ce que l’on peut voir à la surface a influencé certaines des œuvres que j’ai réalisées récemment. Mes images comprennent également des éléments de la politique en Afrique du Sud. Je ne parle pas trop fort, mais doucement sur mon chemin. Cependant, tous mes travaux ne montrent pas les mouvements politiques; certains essaient juste de souligner la politique de la vie dans laquelle nous vivons.
Le travail de Zemba est renforcé par son utilisation sensuelle de la peinture. Son observation habile du langage corporel est associée à une prédiction formaliste pour un espace pictural structuré et peu profond. Cela souligne l’immédiateté et la proximité du spectateur dans son travail. Zemba a exposé au niveau international, plus récemment chez Another Antipodes en Australie, et son travail est présenté dans plusieurs collections publiques. Zemba Luzamba reste en Afrique du Sud où il poursuit sa quête d’artiste.

As the artist says « There is a bit of politics in my work, but I play with that, so it’s not too serious. If you look at my paintings, you’ll see I’ve been playing with elegance and lifestyle, with some reference to politics and social commentary. In the Congo there’s a trend for some of the guys, known as Sapeurs, to pretend they’re more affluent than they are by following a culture of elegance in the way they dress. It’s surface-level personal image management, and also an aspirational expression. In Congolese society there are certain things that we never actually talk about – big issues kept beneath a surface façade. So I went with that flow, and a sense of only what can be seen on the surface has influenced some of the works that I’ve been doing lately. My imagery also includes stuff that is happening in politics in South Africa. I don’t speak too loud, but quietly in my way. Not all my works are about showing political movements, though; some are just trying to point out the politics of the lives that we live in.

Solo Exhibitions

2017

« Déjà Vu » – Picha Biennale de Lubumbashi, 
Lubumbashi, Democratic Republic of the Congo

2017

 » In The South » – Stellenbosch Museum, Stellenbosch, South Africa

2016

« Genesis » – Ebony, Franschhoek, South Africa

2015

« It Is What It Is » – Ebony, Cape Town, South Africa

Group Exhibitions

2017

« From The Horse’s Mouth » – Ebony, Cape Town, South Africa

2017

« Déjà vu » – Picha Biennale de Lubumbashi, 
Lubumbashi, Democratic Republic of the Congo

2017

 » In The South » – Stellenbosch Museum, Stellenbosch, South Africa

2016

« Projects » – Ebony, Franschhoek, South Africa

2016

« Genesis » – Ebony, Franschhoek, South Africa

2015

« It Is What It Is » – Ebony, Cape Town, South Africa


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